15 déc : [Enseignement agricole privé] Déclaration liminaire de la Fep-CFDT lue ce jour en CCM

Monsieur le Directeur Général, Mesdames et Messieurs les membres du CCM,

Trop c’est trop !

Dès janvier 2017, l’Etat, les Fédérations et les organisations syndicales et en particulier la Fep-CFDT s’accordent sur le principe d’une modification de l’article 29 du décret 89-406.

Dès mars, le CCM adopte à l’unanimité cette modification à laquelle viennent s’ajouter les modifications nécessaires à la mise en place du dispositif PPCR.

A ce jour, 15 décembre 2017 le décret n’est toujours pas en vigueur puisqu’il a été rejeté par la direction du budget sans aucune justification.

On nous dit aujourd’hui qu’il doit être soumis à un arbitrage lors d’un rendez-vous interministériel mais sans aucune échéance précise ! Un an d’échanges, de rendez-vous, de rencontres, de consultation…

Et tout ça pour RIEN !

Mais sur les autres dossiers alors, quelles avancées ?

Sur les conditions de travail des enseignants ? RIEN, et pourtant les collègues sont épuisés !

Sur Phoenix, l’outil sensé permettre de contrôler l’utilisation de la DGH tout en stimulant le dialogue social ? RIEN, les dérives le prouvent.

Sur les catégories III, les laissés pour compte de l’enseignement agricole privé ? RIEN, leur nombre continue à augmenter année après année.

Sur les concours ou les listes d’aptitude ? RIEN ou si peu, leur nombre est dérisoire au vu des besoins.

Sur les obligations règlementaires de service ? RIEN, la reconnaissance et la valorisation de toutes les missions des enseignants ne sont plus à l’ordre du jour.

Sur le paiement du CCF ? RIEN, si ce n’est une fin de non-recevoir au motif que les règles ont changé à l’EN.

Et pourtant la volonté d’avancer sur ces sujets est toujours revendiquée par l’Administration.

Mais la réalité est toute autre.

Nous sommes confrontés à un simulacre de dialogue social puisqu’à ce jour nous ne constatons aucune avancée significative.

Monsieur le Directeur général, cette situation a assez duré. Dans ces conditions, l’immobilisme nous oblige à durcir notre action.