La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement, du Supérieur et de la Recherche annonce ce jour un nouveau plan pour remplacer les enseignants absents. L’enseignement privé sous contrat, contrairement aux idées reçues, est concerné par cette question. Comme leurs collègues fonctionnaires, les agents de droit public tombent (hélas) malades ou bénéficient d’une formation professionnelle ou syndicale. Leur remplacement est nécessaire. Dans le premier degré, rien n’est institué et face à un manque patent de remplaçants, c’est le « système débrouille » qui prévaut. Dans certains départements, les moyens sont en effet consommés dès janvier.
La Fep-CFDT revendique depuis des années la mise en place d’un corps de « titulaires remplaçants » et lancera début novembre une nouvelle action en ce sens. L’absence d’un enseignant ne doit pas être perçu comme un obstacle à surmonter. Les élèves sont en droit de bénéficier de leurs heures de cours. Il est indispensable de tenir ces deux principes.